L'Ordre des Illiums
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L'Ordre des Illiums

L'Ordre des Illiums. Clan de mercenaires, entièrement Rôle Play, sous l'égide de Vil Smisse.
 
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 L'Histoire de l'Ordre

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Waise
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Waise


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MessageSujet: L'Histoire de l'Ordre   L'Histoire de l'Ordre Icon_minitimeJeu 3 Sep - 12:25

L'Histoire de l'Ordre Header10


Illium, une épopée


Les souvenirs passent et repassent, hantent les Hommes. Puis ils deviennent de moins en moins limpides, jusqu'à disparaître dans le flux confus de nos pensées. Quoique, quelques souvenirs méritent d'être immortalisés à jamais, et ceci que ce soit sur la pierre, le bois, ou les parchemins. Ce que vous lirez ici sont les souvenirs d'un Homme, et qui sait, d'un Demi-Dieu, peut-être, qui a vécu, qui a réfléchi, et qui s'est surpassé.

Illium

Premier Passage: Le souvenir d'un Homme

An 600

"Hé, regardez, ils viennent, ils arrivent, vite!" Le petit garçon pointait son doigt comme vers le néant. Des nuages grisâtres commencèrent à se former peu à peu. Les traits d'une garnison d'hommes se dessinèrent. On distinguait désormais leurs membres, leurs ailes rouges pointues, leurs armures couleur sang, leurs casques cornus, et leurs intentions qui étaient tout sauf pacifiques.

"Vite, fuyez!" Un homme à la voix rauque apparut derrière la poignée d'enfants qui regardaient les adeptes de Rushu piétiner le champs des Scarafeuilles.

Puis, un homme essouflé fit à son tour son apparition. "Bon...ta! Ils .... atta... quent de par la Milli...futaie..." Il faillit s'effondrer avant de reprendre son chemin vers le village que cachait la colline.

L'Homme à la voix rauque et les trois petits enfants étaient désormais debout sur la colline en état d'alerte. Bientôt, une poignée d'hommes armés de fourches, de marteaux et un groupe de femmes armées de pétrisseurs apparurent.

"S'ils continuent ainsi on va finir piétinés. Vite, courez, cachez-vous dans la forêt maléfique, tous!" Cria l'homme à la voix rauque. "On n'a plus de temps!".

Et ils fuirent. Tous. Tous? Non. Il restait quelqu'un. Le village n'était pas encore désert...

Quand les deux camps furent assez proches l'un de l'autre, les archers sortirent leurs longues flèches et les enflammèrent subitement par magie. L'armée Brâkmarienne s'abrita au Sud du hameau, les Bontariens se cachèrent derrière la façade Nord-Est. Une pluie de flèches s'abattit. Les chevaucheurs de Dragodindes Bontariens entrèrent dans le village, puis s'abritant derrière les maisons, ils dégainèrent leurs rapières. Les Brâkmariens firent de même.

Les toits, en paille, prirent feu. Les maisons commencèrent à s'écrouler, une à une. Les Bontariens attaquèrent les Brâkmariens de front, s'abritant derrière les chars qui traînaient dans la grande rue. Les Brâkmariens sortirent leurs boucliers ornés de crânes jaunes. La bataille faisait rage.

Un cri, le cri d'un petit enfant, retentit, puis un homme poussa un gémissement, et une femme entonna une mélodie harmonieuse tel le chant d'un cygne. Ils n'avaient plus le temps, les deux escarmouches, Brakmarienne et Bontarienne, allaient les piétiner. Le toit començait à s'effondrer. Aucun d'entre eux ne survivrait. Mais l'enfant n'était pas destiné à mourrir, il devait vivre, le destin en avait decidé ainsi. Et cet enfant, se nommait Illium.

Second passage: Le survivant

Après deux longues heures de combat, et pour une raison étrange, il se mit à pleuvoir. L'orage tonna. Les hommes déjà en piteux état, leur nombre diminué de moitié, préférèrent déserter.

Le village était désormais en cendres. Aucune demeure, aucune masure, n'avait échappé aux flammes. Tout était noir.

Le Roi Allister se dépêcha alors d'envoyer une poignée d'hommes, pour évaluer les dégâts. Pami ces hommes, un jeune érudit qui se nommait Meyrhians.

Meyrhians et ses hommes quittèrent le château. Ils traversèrent la rivière Kawaii, puis passèrent par l'orée de la Millifutaie. Ils longèrent la montagne basse des Craqueleurs, puis marchèrent à travers le coin des Bouftous. Ils arrivèrent à la forêt d'Amakna, montèrent la colline, et entrèrent dans le village dévasté.

"Vous trois, comptez le nombre de maisons détruites. Toi, toi, toi et vous deux là-bas, comptez le nombre de morts." S'écria Meyrhians.

Meyrhians commença à faire les cent pas le long de la grande rue du village. Désormais, il n'y avait que chaos et destruction. Si cela continuait ainsi tous les villages d'Amakna seraient détruits. Il fallait réagir. Une porte à moitié enflammée faillit s'écraser devant lui. Il bondit de côté esquivant les débris qui s'écrasèrent dans un craquement sonore. Pris de curiosité, il entra dans la maisonnette.

Un cri, un son étouffé se fit entendre, sous les débris de la maison. Il leva ses mains, étendit ses paumes et murmurra une sgrie de mots complexes. L'allée se dégagea subitement.

Devant lui, gisait le corps d'un homme, d'une femme, et d'un enfant. Etaient-ils morts? Mayrhians avança vers les corps, il se recroquevilla près de l'enfant et pencha son oreille vers son torse. Le vieux barbu entendit six battements, faibles. Il était vivant!

"Un survivant! Un survivant! Un survivant! Amenez le brancard!" Deux guerriers apparurent aussitôt derrière la porte, une sorte de civière sur leurs épaules. Ils déplacèrent l'enfant avec précaution. Illium entrouvrit ses paupières, murmurra deux mots inaudibles, s'agita en son sommeil, faillit tomber du brancard, puis referma ses yeux et sombra dans un lourd sommeil.

"Draed, conduisez-le chez Draed le soigneur, et vite."

Troisième Passage: Draed.

"Bon deux pincées de sel, un citron, une écorce d'abraknyde, et hop!, un casque de Bworker, Deux lances de porkass, Ouf! ça sent mauvais!, deux graines de sésame, un champignon découpé en lamelles, du sang de bouftou, Oh que c'est visqueux!, une cawotte hachée, et puis l'ingrédient principal, avant de bien faire mijoter, douze douzaines de cervelles de bouftou!"

"Hé, oui, toi, passe-moi un linge propre de là-bas vite!" Le garde s'exécuta. Illium était allongé dans un petit lit à baldaquin, dans la masure circulaire de Draed. Sa maison était située à l'intérieur du tronc d'un arbre gigantesque de la forée des Abraknydes. Il faut dire que l'arbre ne passait pas facilement inaperçu, mais la porte d'entrée était bien dissimulée par la magie, un enchantement qui reste de nos jours encore inconnu.

"Bon on pose la potion sur le linge, voilà, puis on l'étend sur le front du malade, c'est fait. Bon, toi, tourne-moi la page du manuel de potions, j'ai les mains occupées. Faire boire au patient trois gouttes d'eau sucrée. Je dois avoir ça dans l'armoire. Bon là, il devra se réveiller dans quelques temps. Pendant ce temps allez vous trouver de gros copeaux de bois, et puis vous deux, vous allez dormir quelques soirs ici, vous ne pourrez pas déplacer l'enfant sans qu'il soit complètement rétabli. Je vais ceuillir un peu de champignons pour la soupe. Lapino prend bien soin du p'tit."

La vie était bien paisible dans la forêt des Abraknydes, surtout dans l'habitation de Draed. L'orée entourant la maison de Draed était illuminée contrairement au reste de la forêt. Des oiseaux s'abritaient dans le feuillage de l'arbre majestueux. L'harmonie régnait en ces lieux. Que peut-on rêver de plus qu'une vie paisible, dans cette orée, près de cet arbre bercé par le rythme mélodieux des oiseaux, et de tous les petits animaux qui habitaient cette forêt? Cette vie simple, en étant un et un seul être avec la nature qui nous entoure...

Illium paraissait se rétablir rapidement. Du moins, parfois, il entrouvrait ses yeux, regardait la chambre, puis les refermait calmement. Draed prenait bien soin de lui. il le recouvrait de potions de plus en plus extraordinaires. Mais cela ne pouvait durer ainsi. Il fallait qu'un jour la vie redevienne comme avant, avant. Oui, la vie n'est pas facile, depuis que l'équilibre est perturbé dans le Monde des Douzes.

Le jour vint où, Illium presque rétabli, les oiseaux s'envolèrent de l'arbre. Ce même jour la plupart de écureuils chenapans s'enfuirent de la clairière. "Des Bworks". C'est ce qu'avait déduit Draed, et les gardes ne tardèrent pas à l'approuver. "Les empreintes sont assez grandes et nombreuses, une vingtaine je crois, le plus sûr serait de rester caché, jusqu'à ce que l'enfant se rétablisse."

Quand Illium fut totalement rétabli, les deux gardes et Draed le raccompagnèrent vers l'orée de la forêt. Le chemin était tortueux, les Abraknydes, pour la plupart, agressifs, mais ce qui était le plus à craindre était une attaque des-dits Bworks.

Disons que, parfois le destin s'acharne, le mauvais sort persiste. Ce qui arriva ce jour-là fut aussi rapide que lent, aussi long que bref. Une horde de quatorze Bworks attaquèrent. Ils dégainèrent directement leurs rapières, puis s'en prirent aux deux gardes. Draed prit de surprise et d'étonnement, concentra le flux de magie dans son corps, puis se mit à soigner les gardes, qui eurent le temps de reprendre leurs longs boucliers longilignes, de sortir leurs épées recourbées pour contre-attaquer.

"Petit, va, fuis, cours, va, jusqu'à ce que tu trouves une muraille, contourne-là, entre puis demande refuge aux gardes, dis leur que tu viens de la part de Draed. Et puis une dernière chose, petit, le monde, ce n'est pas comme la vie dans ma clairière, le monde est guerre, il faudra que tu te crées une place là-dedans. Va, fuis, qu'Eniripsa soit avec toi."

Quatrième Passage: La milice d'Astrub.

An 619

"J'm'en occupe, vas te reposer un peu, tu l'as bien mérité."

J'étais là, debout devant un fort bel homme, de corpulence moyenne, assez élancé. Il avait la prestance d'un chevaucheur de Dragodindes, des traits assez anguleux, la grâce d'un retouble bretteur. Ses cheveux étaient jaune orangé, et ses yeux bleu perçant.

"Tu sais, Illium, vas te reposer, hein. Au pire, je demande l'aide d'Arkaryans. Et puis, Brisea est passée elle voulait te voir"

Sur ces quelques mots le teint d'Illium vira au rouge vif. "Ok, ok, ok... Bon, alors, à demain et bonne soirée". Et sur le champ, Illium, me fit un clin d'oeil imperceptible, puis tourna ses talons, et sortit de la chambre de réserve.

Illium marchait déjà en direction de la petite maisonnette du quartier des boulangers d'Astrub. Il sortit de petites clefs rouge or de sa poche et ouvrit la porte brutalement. Il ouvrit l'armoire, chercha une petite cape argentée, et prit une coiffe blanche que lui avait donné un vieil ermite d'Aerdala. Il but une gorgée d'eau (Illium était un non-alcoolique). Puis, il sortit de sa maisonnette et entama son chemin vers le sud d'Astrub. Il ouvrit la porte d'un vieil enclos, puis appela d'une voix presque rauque: "Drag, Draaag!".

Aussitôt, dans la brume qui enveloppait le paysage, les traits d'une dragodinde commencèrent à se former. Cette dragodinde paraissait si altière! Quelle beauté hors du commun! "Aah, Drag, j'ai besoin que tu m'emmènes chez Brisea, dans le Nord d'Astrub." Puis avec un grâce incomparable il chevaucha la monture.

La monture renâcla. Puis d'un cri aigu, elle se lança sur ses pattes avant, puis fila à la vitesse du vent. La dragodinde bondissant avec une telle aménité, une telle délicatesse.

Arrivée aux abords de la petite ruelle où habitait Brisea, la dragodinde renâcla puis se figea. Illium descendit de la dragodinde d'un petit saut. Il courut à grands pas vers la maison de Brisea. Arrivé, il frappa à la porte, trois coups secs.

"Bonsoir. C'est Illium." Et aussitôt, une voix aussi douce qu'une brise d'été répondit: "Attends, je mets une cape et j'arrive".

Et la femme qui sortit de la porte n'était pas seulement belle, elle était sublime. Elle s'approcha d'Illium, gracieusement, la cape rouge vif voletant derrière elle. "Voilà, je suis prête!". Illium se figea sur place pendant quelques instants. Puis, il prit sa main dans la sienne, courut vers la Dragodinde, et l'aida à monter. Il chuchota quelques mots à l'oreille de sa monture qui prit un petit élan avant de s'élancer dans une course ininterrompue vers la montagne des Craqueleurs.

Le paysage défilait, à côté, d'une vitesse vertigineuse. Le chemin était assez long et tortueux. Une fois sur la montagne, la dragodinde bifurqua vers une petite chute d'eau. Illium aida Brisea à descendre de la monture. "Brisea, ferme tes yeux" , et il lui fit un petit clin d'oeil. Puis , après l'avoir entrainée doucement vers une petit falaise, il s'arrêta, et lui dit: "Ouvre-les!"

En bas, tout en bas, s'étendait un paysage, si singulier, si unique. Devant elle, elle pouvait voir le Champs du repos, Le coin des Tofus, et un peu loin dans l'horizon, Astrub-la-cachée. Et il lui suffisait de tourner pour admirer l'époustouflante vue. Se dressait devant ses yeux en amande, le village d'Amakna et toute sa splendeur. Les petites routes pavées. Les gardes qui font leur ronde habituelle sous les lanternes allumées. "Waou!"

"Illium, je..." Mais il ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase. Il la prit entre ses bras si tendrement et il lui donna un baiser si doux, qu'elle se tût... Pour quelques instants le monde sembla s'être figé...Puis une brise légère bougea quelques feuilles raides sur le sol... Et comme tout moment de bonheur n'est point éternel, Illium relâche son étreinte, et s'assit sur le sol. Brisea fit de même.

"- L'armée Bontarienne approche, Brisea. Le guetteur les a vus vers les coins des blops, derrière la muraille de Tainéla-le-Berceau. D'ici deux jours, ils seront là... Depuis que Fallanster a refusé qu'ils se réfugient à Astrub, ils préparent une attaque... La guerre va éclater dans quelques jours, va te cacher. Prends ta famille, fuis vers Pandala.
- Et toi?
- Je dirige deux escadrons de miliciens, on se prépare à l'affront... Mais ne t'inquiète pas, la victoire est sûre, les Bontariens ont fait un long chemin pour parvenir jusque là, alors que nos guerriers sont encore frais, et de plus, la muraille nous protège. D'ailleurs quelques milices essaient de fermer les entrées Nord et Est.
- Non, non, je ne partirai pas sans toi!...
- C'est mon devoir de protéger cette cité dussai-je mourrir. Et je ne supporterai pas te voir mourrir ou même blessée sur le champs de bataille. Va, fuis, la guerre finie, je te rejoindrai. Va à la taverne de Pandala, demande Vik' et donne lui le mot de passe: "Aurore pourpre et Ulgrude", vous serez nourris et logés.
- Et si...
- Non, demain matin, à 5 heures du matin je viendrai chez vous avec un petit peloton de soldats et deux dragodindes. Vous aurez préparé vos bagages. Les soldats vous conduiront jusqu'au Zaap de Pandala."

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Dernière édition par Waise le Mar 9 Mar - 12:40, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: L'Histoire de l'Ordre   L'Histoire de l'Ordre Icon_minitimeMar 26 Jan - 13:48

Histoire à suivre...

(Chaque mois d'ici l'officialisation de l'Ordre, alors qu'il grimpera les échelons, un chapitre de l'histoire viendra s'y ajouter.)

Que les étoiles veillent sur vous et que la paix règne dans votre esprit.
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