[Guide] Le "petit" guide du Mercenaire d'Astrub - Edition 639 Par Echo.

Citation :

Prologue : Qu’est-ce que le rôleplay ?
I. L’idéologie mercenaire.
II. Les bases du mercenariat et des clans mercenaires.
A) Qu’est-ce qu’un mercenaire ?
B) De la nécessité d’une fédération : les clans.
C) Recrutement.
D) Compatibilité des clans et des guildes.
E) Notion de hiérarchie.
F) La reconnaissance officielle d’un clan.
III. Les clients.
IV. L’évolution en tant que mercenaire.
V. Les interdits du mercenaire.

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Prologue : Qu’est-ce que le rôleplay ?

Le rôleplay, mot directement tiré de l’anglais, signifie littéralement « jouer un rôle ». Dans le cadre de DOFUS, il s’agit de jouer le rôle de votre personnage. Par exemple, d’un point de vue rôleplay, vous ne vous appelez pas Jean Dupont, 17 ans, lycéen français, mais Echo Vesperis, *âge indéterminé car je suis un Xélor et ceux-ci sont dotés d’une extrême longévité*, citoyen de Brakmâr, par exemple.
[N.B. Je ne m‘appelle pas Jean Dupont, je n‘ai pas 17 ans. Ce n‘était qu‘un exemple.]

L’identité et le caractère du personnage que vous jouez sont, bien entendu, totalement libres, c’est à vous de décider son histoire, son prénom, nom, âge… Une seule restriction : tout cela doit rester dans le cadre de l’univers du jeu Dofus, le monde des douze. Monde qui a son histoire également, contre laquelle vous ne pouvez pas aller (Essentiellement résumée ici.)

Cela se marque donc, en jeu, par l’usage:
- D’un langage adapté. Si vous vous jouez votre personnage, vous ne parlez pas à des joueurs de Dofus, mais à des habitants du monde des Douze. Généralement, on emploie un langage plutôt distingué (voire carrément moyen-âgeux), mais rien ne vous oblige à appeler tout le monde « Messire le Iop » ou à faire des baise-main aux demoiselles.
- D’actions indiquées entre des * (par exemple, *brandit son arme pour lui couper la tête* ou *fuit*). Les émotes permettent de faire certaines actions comme lever son arme, faire un bisou, un signe de la main, ou saluer, mais beaucoup d’actions plus complexes ne sont pas permises par le gameplay : embrocher un ennemi, caresser sa dragodinde ou son familier, etc.
- De respect. Les conditions d’utilisation du jeu sont bien entendu d’application et il est donc de bon ton de rester poli et courtois (donc pas de « ta gueule » et autres joyeuses grossièretés modernes).
MAIS, Si le contexte le permet (exemple : vous incarnez un personnage mauvais et perfide, ou vous êtes mêlé à une bagarre de taverne), votre personnage peut très bien manquer de respect aux autres, à condition que ce soit fait de façon rôleplay. (ex : *lui crache au visage* ou « Fils de Bwork ! »)
- De balises [HRP] [/HRP] (= hors rôleplay) si vous êtes sur un forum ; ou de parenthèses si vous êtes en jeu, lorsque vous souhaitez faire une remarque non rôleplay dans un contexte où vous devriez l’être.
Exemple : « Allez les gars, j’offre une tournée générale ! (pour la victoire de [l‘équipe de foot de votre choix] ^^) »

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I. L’idéologie mercenaire.

Dans ce monde, il existe toutes sortes de gens. Des gens parfaitement banals, menant une vie de couple habituelle. Des artisans doués menant une vie de débauches. Des gens sans foi ni loi, pillant les fermes hors des cités. Des gardes, des miliciens, qui ont juré de défendre une cité, ou leur roi.

Parmi toutes ces personnes, certaines sont à part. Elles ne désirent. ni piller, ni faire allégeance à l’une ou l’autre cité. Des gens qui vivent par amour de l’action ou de l’aventure, mais qui n’ont d’autre gagne-pain que leur force et leur science du combat.

Ce sont à ces personnes que nous nous intéressons. Coupés du reste du monde, ces aventuriers hors du commun seraient condamnés à disparaître, mourant de faim après avoir épuisé leurs économies… Ou presque.

Même en temps de paix, la violence est partout. Les meurtres sont des faits courants, les monstres en dehors des villes sont légion. Même dans une société pacifique, on a besoin de ces guerriers uniques. Pour l’escorte. L’entraînement encadré. La vengeance. Ceux-ci mettent alors leur force au service de qui en a besoin, et voient leurs faits d’armes rémunérés par des kamas : Ces guerriers-là, sont les mercenaires.


II. Les bases du mercenariat et des clans mercenaires.


A) Qu’est-ce qu’un mercenaire ?

Un mercenaire est donc une personne, généralement sans grand revenu, qui met ses capacités guerrières au service du peuple en guise de gagne-pain. L’aspect pécuniaire de la profession est donc une de ses facettes essentielles : un mercenaire aime être payé grassement, tout comme un artisan véreux aime extirper un gros pourboire.

Ses tâches sont multiples et variées. Un mercenaire, selon son statut financier, sa réputation et son bon vouloir, cela pourrait aller de faire les emplettes à étriper un énorme monstre, en passant par escorter un enfant à travers un lieu hostile.

Un mercenaire doit donc être, avant tout, un bon guerrier, car c’est sa science du combat qui sera sa principale source de revenus : plus vous êtes doué et plus vous pourrez décrocher de gros contrats !

B) De la nécessité d’une fédération : les clans.

Néanmoins, un problème épineux se pose pour un mercenaire : trouver des clients qui ont besoin de lui. Comment un individu, seul, débutant dans le métier, pourrait-il se faire reconnaître en tant que mercenaire ? Se balader avec une énorme pancarte décrivant sa situation ? Pas très pratique. Faire du porte à porte ? Pas très efficace. Lancer un appel depuis une place publique ? Pas très valorisant !

D’où la nécessité pour un mercenaire de ne pas travailler seul, mais de s’unir avec d’autres, de se fédérer sous une même bannière, c’est-à-dire celle d’un clan de mercenaire.
Ceux-ci ont généralement une histoire, véhiculée par ses fondateurs, et sont souvent fédérés autour d’une autre cause commune que le mercenariat, généralementt liée à l’histoire suscitée, car des liens mercantiles ne suffiraient pas à lier plusieurs membres ne se connaissant pas.

Ainsi, sous la même bannière, les plus expérimentés peuvent former des apprentis mercenaires, un groupe peut accomplir des missions plus périlleuses : ensemble, il est plus aisé de se surpasser. Les récompenses sont distribuées pour tous et équitablement par une instance supérieure, qui note et répartit les contrats entre les différents membres : tout est ins-ti-tu-tion-na-li-sé. Mais surtout, il est plus facile pour un groupe de se faire connaître auprès de la population, particulièrement en adoptant un signe distinctif (code vestimentaire, langage, tenue…), ce qui rend la reconnaissance populaire possible pour tous les membres et pas seulement les plus expérimentés !

C) Recrutement.

Bien entendu, ces mercenaires se doivent donc d’avoir une image de marque qui est très importante pour leurs affaires. En effet, qui irait engager des mercenaires à un clan dont les membres fréquentent constamment des lieux de débauche ?

Le recrutement est donc soumis à des critères stricts, commençant par la rédaction d’une lettre de candidature (choisissez votre plus beau parchemin pour l‘occasion !) que les dirigeants approuveront ou non, et, selon les clans, un test d’aptitudes.

Pour cela, il vous faudra donc vous rendre au repaire des mercenaires, trouver leur panneau d’affichage ou un quelconque moyen d’entrer en contact avec eux !

D) Compatibilité des clans et des guildes.

Un clan n’est PAS une guilde ! Ces dernières sont officiellement inscrites au registre des guildes et rassemblent souvent des personnes aux qualités et au style de vie différents rassemblées autour d‘un même but, alors que les clans ne sont officiellement inscrits nulle part, ne sont reconnus que par ceux qui l‘acceptent et sont composés de membres aux buts différents rassemblés autour d’un mode de vie commun.

Vous pouvez donc parfaitement revendiquer votre appartenance à un clan mercenaire tout en portant toujours, haut et fier, les couleurs de votre blason !

E) Notion de hiérarchie.

Pour que le clan soit bien organisé, il faut, à sa tête, des mercenaires expérimentés, qui soient capables de s’occuper de l’organisation du clan, de l’encadrement des nouveaux membres, de déléguer correctement les bonnes tâches aux bonnes personnes, de donner des leçons quand le besoin s’en fait sentir, de faire preuve de recul, d’esprit critique, de pédagogie et d’une incontestable maîtrise du combat !

Un clan est donc structuré de façon pyramidale. Les chefs sont au sommet, et vous, en tant que nouvelle recrue, vous entrez… Bah, tout en bas, forcément. Gravir les échelons ne sera possible qu’à condition de prouver sa valeur d’une ou de plusieurs façons qu’ils vous indiqueront, ou que vous devrez découvrir par vous-même…

Dans tous les cas, la règle d’or de ce type d’organisation est : obéir aux ordres, respecter ses supérieurs, et leur cirer les bottes.. Vos supérieurs hiérarchiques ont toujours raison. Sauf quand ils ont tort.

F) La reconnaissance officielle d’un clan.

Il s’agit de l’étape clé d’un clan de mercenaires. En effet, à leurs débuts, ceux-ci ne sont reconnus que par ceux qui connaissent et admettent leur existence, car ils n’ont aucune existence sur le plan légal. Aucun registre royal, aucune archive officielle ne fait mention de leur groupement, et c’est donc à eux de s’imposer au peuple et de gagner sa reconnaissance, jusqu’à obtenir celle… de la cour d’Allister.

Lorsque cette dernière reconnaît l’existence d’un clan de mercenaires, celui-ci voit ses membres gagner un signe distinctif (des ailes de bois), est soumis à toutes les contraintes que cela implique (image de marque encore plus insalissable, et probablement des taxes à payer…), et jouit bien sûr des privilèges de son statut officiel (reconnaissance mondiale, possibilité d’avoir une maison servant de base officielle).


III. Les clients.


Facette incontournable du métier, vous allez avoir affaire à des clients (communément appelés « porte-kamas à 2 pattes ») qui auront besoin de vos services. Concrètement, le client prend contact avec le clan, demande un service, signe un contrat qui est alors assigné au mercenaire le plus adapté, généralement choisi par ses supérieurs.

Le client est la part la plus aléatoire du métier de mercenaire. Certains sont des trouillards qu’il vous faudra traîner à travers la forêt où vous devez les escorter, certains feront la moitié du travail à votre place, certains vous remettront une énorme prime en supplément et d’autres tenteront de prendre la poudre d’escampette quand vient le moment d’alléger sa bourse…

Généralement, s’il y a des informations importantes à savoir sur lui, l’un de vos supérieurs vous dira d’être tatillon sur tel ou tel point, mais dans tous les cas, le client est roi tant qu’il paie. Vous effectuerez donc ce qui est stipulé dans le contrat. S’il vous demande impérativement un service supplémentaire n’y figurant pas (Par exemple si votre mission est de l’escorter sain et sauf jusque tel lieu et que, une fois arrivé au lieu dit, celui-ci se fait sauvagement agresser par un ennemi de sa cité, votre contrat en tant que tel est rempli, mais vous feriez mieux de lui sauver la peau et demander un supplément pour intervention hors contrat…)


IV. L’évolution en tant que mercenaire.


Comme dit précédemment, vous entrez tout en bas de l’échelle. Le néophyte, le débutant, le nouveau venu. Mais rien ne dit que vous le resterez éternellement. Vos supérieurs vous soumettront régulièrement des instructions (pouvant aller d’une quête quelconque à l’organisation d’une chasse au trésor), parfois des tests d’aptitudes ou de connaissances, afin de juger de votre valeur et de votre progression.

Lorsqu’ils le jugent bon, ceux-ci peuvent donc, après une délibération en interne, vous promouvoir au grade suivant, vous offrant ainsi l’accès à de nouvelles fonctions, de nouvelles quêtes, d’autres types de contrats, et surtout, la possibilité de vous faire cirer les bottes par ceux de grade inférieur (mais discrètement bien entendu, ce serait bête qu’un de vos supérieurs vous grille).

Si vous êtes vraiment bon, vous atteindrez peut-être un jour les plus hautes sphères du pouvoir au sein du clan ! Mais bon, faut pas trop rêver. Allez, continuer à cirer, ça manque de brillance....


V. Les interdits du mercenaire.


Évidemment, être mercenaire implique son lot de contraintes incontournable. On énumérera, de façon non exhaustive :
- Le manque de respect à un supérieur ;
- L’impolitesse envers les clients et ce, même si c’est un ours mal léché pas fichu de faire preuve de la plus élémentaire politesse. Restez courtois. Quitte à être hypocrite. [HRP] De même si votre client ne se prête pas au jeu du rôleplay, à partir du moment où vous êtes en mission, rentrez dans votre rôle de mercenaire.[/HRP] ;
- Le non respect des termes du contrat (pouvant entraîner de graves sanctions disciplinaires si le client porte plainte) ;
- Salir l’honneur du clan de quelque manière que ce soit, incluant notamment un comportement inadapté, mettre la maison sens dessus dessous, le meurtre, l’agression délibérée hors contrat et toute autre action pouvant porter atteinte à la réputation du clan.

Les contrevenants seront jugés par les plus hauts gradés qui publieront sa sanction après délibération.

Bien à vous,